Libération du canton de Ribemont

             

C’est sous un beau et chaud soleil, comme en septembre 1944, selon les dires de certains anciens présents à la cérémonie, que les quinze communes du canton de Ribemont ont célébré le 60 ème  anniversaire de la libération. La longue journée du samedi 4 septembre a commencé dès  13h45, quant les cloches de toutes les églises du canton se sont mises à sonner. Peu après  14 heures  les deux cortèges d’officiels, de véhicules militaires et de voitures d'époque se mettaient en marche  vers les monuments aux morts des différentes communes du canton, pour dépôts de gerbes, marseillaise et minute de silence. C’est à Ribemont, place du collège Condorcet, qu’ils se sont retrouvés, des centaines de personnes les attendaient. C’est à 18 heures, rue Blondel qu’un long cortège s'est formé pour ensuite traverser toute la ville , jusqu'au monument aux morts, en  présence du sous-préfet Dominique Fétrot, de Jean-Pierre Balligand député, Jean-Jacques Thomas, premier vice-président du conseil général, représentant le président Yves Daudigny, maires et élus cantonaux, du capitaine Martinez, commandant la compagnie de Saint-Quentin, des commandants des brigades de Ribemont et Moy-de-l'Aisne, Macke et Deriancourt, de différents militaires . Le défilé était relevé de plusieurs associations, en tête la musique de la Renaissante et Macérienne, personnalités civiles et militaires, porte-drapeaux de la région, délégations de l'Union Nationale des Parachutistes, de l'association des GI'S MEMORY, civils, et surtout des milliers de personnes sur plusieurs centaines de mètres en longueur. Au monument aux morts, sonneries et dépôt de gerbes, Michel Potelet a marqué son intervention en adressant des remerciements à tous, d'avoir honoré le 60 ème anniversaire de la libération du canton, une façon de rendre hommage à celles et ceux ayant lutté, certains au prix de leur vie, pour ensuite goûter à ce bien précieux, la liberté. Hommage du conseiller général aux victimes civiles ribemontoises et de Sissy, qui n'ont pas eu cette chance de voir leur ville et village libérés.  C'est au nom de l'état que le sous-préfet Dominique Fétrot a adressé les compliments les plus chaleureux pour l'organisation de cette manifestation, à l'éclat si particulier. Le cortège de retour, face à l’hôtel de ville,.la fête pouvait commencer. Apéritif concert gratuit, quatre cents personnes à table ( sous chapiteaux )et bal populaire sur des airs des années 1940. Cette longue journée s’est terminée à l’aube.

      

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